Il y a longtemps que je vous ai fait une confidence. Je crois qu’aujourd’hui, c’est un bon jour pour ça.

Depuis deux semaines, vous avez remarqué que je me débats comme une forcenée pour ce concours littéraire. Je vous ai déjà expliqué pourquoi c’est important, même si au regard du monde et de l’actualité tellement triste cela peut paraître futile. Et c’est justement ça que je propose, prendre de la distance pour ne pas se laisser happer…

Je vous présente les choses avec légèreté parce que : "concours de littérature", dit comme ça, ça peut faire peur. Si, j'en connais à qui ça fait peur, et je suis sûre que tu t'es reconnu !

Bon, je disais quoi moi ? Ah oui, ça peut faire peur...

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Aujourd'hui, c'est moi qui suis abasourdie ! Ma pauvre nouvelle s'est fait distancer de plus de 300 votes ! En quelques heures ! Et ce n’est qu’un début.

Non mais 300 quoi ?!

Quand je pense à la débauche d'énergie que j'ai mobilisée, quand je pense à vous derrière vos écrans, votant, partageant, vous demandant : mais quand s’arrêtera-t-elle ?! J’espère au moins que mes vidéos vous font rire. Mais voilà, cela ne fait pas avancer le truc :

« — 300 et avec ça tu prendras un petit café ?

— Hein ?!

— Bah oui avec ton troissant... »

Je vous souhaite une belle, une magnifique journée. Merci à tous pour vos votes, je suis touchée de votre soutien et extrêmement reconnaissante.

L'union fait la force qu’ils disent, moi je crois que c'est le nombre qui fait la force. La mobilisation se poursuit. La route est encore longue, et, seule, je ne peux rien. Alors merci de PARTAGER avec vos amis, votre famille, votre réseau.

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Patricia Ricordel, L’Hirondelle